L’équilibre entre l’égo et la partie divine

 

L’équilibre entre l’égo et la partie divine : Une collaboration essentielle

L’équilibre entre l’égo et la partie divineL’équilibre entre l’égo et la partie divine

 

 

 

 

 

 

En chacun de nous réside une dualité fondamentale : l’ego et la partie divine. Ces deux facettes, souvent perçues comme opposées, coexistent et se complètent. L’erreur commune consiste à diaboliser l’égo ou à idéaliser la partie divine, oubliant que c’est dans leur collaboration que nous trouvons notre véritable essence. Lorsque nous nous incarnons, c’est notre divine présence qui vient expérimenter la matière. Et lorsque nous intégrons la matière sur un plan terrestre, nous développons un égo (ou Matrice individuelle) qui nous permet d’interagir avec les autres, avec la Matrice collective. Plus nous allons avancer dans le temps et plus notre partie divine va avoir envie de se manifester. L’idée n’est pas pour autant d’oublier l’égo, souvent souffrant, qui a besoin d’être pleinement lui dans notre corps. C’est à cet endroit, que notre divine présence va pouvoir « s’occuper de lui ». L’équilibre entre l’ego et la partie divine: Est une chose possible à condition de s’y employer.

Comprendre l’égo et la partie divine

L’équilibre entre l’égo et la partie divine: Qui est qui ?

L’égo représente notre identité terrestre : il est le fruit de nos expériences, de nos peurs, de nos désirs et de nos réactions face au monde. Il nous permet d’évoluer dans la matérialité, de nous affirmer, et de répondre à nos besoins fondamentaux.

La partie divine, quant à elle, est notre essence intemporelle. Elle est sagesse, paix et stabilité. Elle voit au-delà des illusions de la vie terrestre et nous rappelle notre connexion à quelque chose de plus grand.

L’illusion de l’opposition

L’équilibre entre l’égo et la partie divine: Une collaboration nécessaire !

Beaucoup considèrent l’égo comme une force négative, une entrave à l’éveil spirituel. Pourtant, nier l’égo ou chercher à l’éradiquer revient à rejeter une partie de soi-même. L’égo n’est pas « mal » ; il est simplement un aspect de notre humanité qui demande à être compris et pris en charge.

D’autre part, encenser uniquement la partie divine peut conduire à une déconnexion du monde réel et des besoins personnels. Nous ne sommes pas destinés à flotter dans une perfection spirituelle inatteignable, mais à vivre pleinement notre dualité.

L’importance de l’intégration

Reconnaître que nous sommes à la fois égo et partie divine est un premier pas vers l’équilibre. Il est essentiel d’accepter que ces deux aspects ont des rôles distincts et complémentaires.

  • Considérer l’égo : Plutôt que de le combattre, il s’agit de l’écouter. L’égo exprime souvent des peurs ou des émotions intenses qui reflètent des blessures profondes. Ignorer ces signaux, c’est risquer de rester prisonnier de schémas inconscients.
  • Demander à la partie divine de guider l’égo : La partie divine, stable et sans jugement, peut offrir une perspective apaisée à l’égo. En confiant à notre divinité la tâche de prendre soin des informations et des émotions véhiculées par notre ego, de ses blessures,  mais aussi des croyances et des programme auquel il adhère, nous créons une collaboration harmonieuse.

Incarner pleinement l’égo et la partie divine

Pour permettre cette collaboration, il est crucial d’incarner pleinement à la fois son égo et sa partie divine. Cela passe par plusieurs étapes essentielles :

  1. Rester présent : Vivre dans l’instant présent est la clé pour équilibrer ces deux aspects. En nous ancrant dans l’ici et maintenant, nous permettons à l’égo de se détendre et à la partie divine de s’exprimer.
  2. S’ancrer et s’aligner : En nous connectant à notre colonne vertébrale, en habitant pleinement notre corps, nous renforçons notre enracinement. Cet alignement physique favorise un état d’équilibre intérieur.
  3. Identifier ce qui nous empêche d’être nous-mêmes : Les programmes, croyances limitantes, masques sociaux et héritages familiaux peuvent nous éloigner de notre essence. Il est important de les déceler et de les transformer pour retrouver notre authenticité.
  4. Accepter et libérer les émotions : L’égo porte souvent des peurs ou des douleurs qu’il est nécessaire de reconnaître. La partie divine peut aider à apaiser ces émotions et à leur donner un espace pour se libérer.

S’exprimer pleinement

Qui ne rêve en effet d’être qui il est ? Sans doute tout le monde!

Il apparait pourtant que cela soit la plus difficile des choses à faire.

Dès son plus jeune age, l’enfant lui même « apprend » les rôles qu’il doit jouer. Devant ses parents, des camarades, une figure d’autorité… Certains enfants sont experts en cela. Malheureusement, plus ils deviennent experts et plus ils perdent en authenticité! Il laisse leur ego, qui selon le cas veut plaire, ou ne pas faire de mal, ou se soumettre, ou devenir dirigiste, ou tout autre chose prendre la main sur la partie divine qui n’a plus sa place.

Nous observons également l’inverse. Des personnes qui semblent totalement avoir oublier qu’elles avaient un égo et qui sont totalement perchée!

Lorsque l’égo et la partie divine collaborent, nous devenons pleinement nous-mêmes. Cette intégration nous permet de vivre en cohérence, en écoutant nos besoins terrestres tout en restant connectés à notre essence supérieure.

C’est dans cette alliance que réside la véritable plénitude : un égo apaisé, guidé par une partie divine présente et active.

Conclusion

Plutôt que d’opposer l’égo à la partie divine, il est temps de reconnaître leur interdépendance. Nous sommes à la fois des êtres spirituels et des êtres incarnés. En permettant à ces deux facettes de coexister et de s’exprimer, nous trouvons notre véritable équilibre, celui qui nous permet d’être authentiquement nous-mêmes.